Mémoire Défense : Réponses aux dénonciations de l’opération « Lava Jato » relatives à l’ex-Président Lula

L’opération Lava Jato a essayé (sans avoir d’arguments ou de preuves) d’établir un lien entre le président Lula et les investigations sur les détournements de fonds de la Petrobrás. Suit ci-dessous une systématisation des accusations, suivies de réponses et d’explications. Quoique ces accusations soient répétées constamment par la dite grande presse, il faut rappeler que ce ne sont pas des accusations formelles, c’est à dire qu’il n’y a pas eu d’ouverture d’enquête sur ces crimes supposés, justement parce qu’il n’y a pas de preuves consistantes pour autant.
Financement de l’Institut Lula
Dénonciation : l’Institut Lula aurait reçu de l’argent des constructeurs investigués par l’opération Lava Jato, provenant des détournements de la Petrobrás.
Réponse : Le financement de l’Institut Lula est semblable à celui des institutions liées à d’autres ex-présidents du Brésil et d’autres pays. L’Institut n’a jamais reçu de dons d’entreprises publiques, diféremment de ce qui arrive, par exemple, avec la Fondation Fernando Cardoso.
Des personnes physiques et des entreprises ont fait des donnations légales, enregistréeset déclarées aux autorités depuis que l’Institut Lula a été créé, en août 2011, et non avant, comme il est arrivé, par exemple, avec l’institution liée à l’ex-président Fernando Cardoso, qui a pris des fonds pendant la pleine période de son mandat.
 
Utilisation de l’argent par l’Institut Lula
Dénonciation : l’Institut Lula aurait fait des versements à des sociétés ouvertes au nom des enfants de Lula (sociétés G4 et Flexbr), pour des services qui, selon les accusations n’auraient pas été exécutés effectivement.
Réponse :  les fonds de l’Institut Lula sont utilisés pour son maintien etses finalités – telles que des projets et actions d’appui à l’intégration latino-americaine, à la coopération avec des pays africains et pour combattre la famine dans le monde, outre la promotion de débats, conférences, séminaires, recherches, et documentation sur la démocratie et les conquêtes sociales au Brésil ;  et aussi pour la préservation de la collection de l’ex-président Lula, selon détermine la loi.
Des personnes physiques et des entreprises les plus diverses ont prêté ou prêtent services à l’Institut Lula, contratées de manière regulière. La société G4, cité par les procureurs de l’opération Lava Jato, est la responsable de l’entretien du site de l’Institut Lula et a travaillé sur les projets Brasil da Mudança et Memorial da Democracia, cette société prête des services à l’Institut Lula depuis 2011, soit, il y a 5 ans environ, et le fait rigoureusement dans sa capacité technique. Il n’y a pas de transfert indu de ressources. Il y a, cela oui, des déductions irresponsablement divulguées par le ministère public avant un procédé investigateur sérieux.
L’Institut a divulgué un dossier avec tous les projets exécutés par la société G4 et ses coûts respectifs : http://www.institutolula.org/conheca-o-trabalho-da-g4-brasil-com-o-instituto-lula
 
Les conférences
Dénonciation : Au moyen des paiements des conférences, des entreprises du bâtiment auraient transféré des valeurs au président Lula ; cet argent proviendrait des déviations de la Petrobrás.
Réponse : La société LILS Palestras e Eventos LTDA. a été créée en 2011, ayant comme associés l’ex-président Lula et Paulo Okamotto, afin de gérer légalement les activités de l’ex-président Lula en tant que conférencier. Encore une fois il s’agit de quelque chose en tout pareille à ce qu’on fait et font encore d’autres ex-présidents au Brésil et dans d’autres pays, en plus d’autres personnalités reconnues publiquement :  artistes, scientifiques, sportifs, écrivains, journalistes, etc…
Depuis son départ du gouvernement, Lula a fait 72 conférences pour 40 entreprises du Brésil et de l’étranger, des secteurs les plus divers, telles que la Microsoft, la Bank of America, Nestlé, Iberdrola, Infoglobo (qui édite les journaux de la famille Marinho) et d’autres grandes entreprises brésiliennes, dont certaines sont objet de l’enquête de l’opération Lava Jato.
Encore en août de l’année dernière, l’Institut Lula a publié une liste de toutes les entreprises qui avaient contraté des conférences de Lula (la liste complète est disponible sur :
http://www.institutolula.org/as-palestras-de-lula-a-violacao-de-sigilo-bancario-do-ex-presidente-foi-um-ato-criminoso).
Toutes les valeurs ont été reçues et dûment enregistrées et les impôts, payés. Quelques unes des entreprises objet de l’enquête ont aussi contraté des conférences d’autres ex-présidents de la République au Brésil. Elles sont toutes de grands annonceurs dans les médias et financent des cours de formations pour journalistes. A nouveau il y a eu la divulgation irresponsable des conclusions concernant l’ex-président Lula avant une enquête sérieuse. De même qu’il ne serait pas correct de supposer, seulement à partir de ces informations, que d’autres ex-présidents ou les grands médias brésiliens, aient reçu, par cette voie, de l’argent détourné de Petrobrás.
 
Propriétés – des biens immeuibles à Guarujá et Atibaia
Dénonciation : Lula serait le vrai propriétaire d’un domaine à Atibaia, couvert par le nom d’un tiers. Les travaux de réforme de la propriété aurait été payées par les sociétés du bâtiment, OAS et Odebrecht, objets de l’enquête de l’opération Lava Jato.
Réponse :La propriété a été acquise en 2010 par M. Jacó Bittar, ami de Lula et l’un des fondateurs du PT. Bittar a transféré de l’argent qu’il avait épargné pour son fils, Fernando Bittar, qui a acheté une partie du domaine, l’autre étant achetée par son associé et ami, Jonas Suassuna. Toutes les sommes utilisées pour l’achat de la propriété étaient à la famille Bittar et de Jonas Suassuna et ont été payées par chèque enregistré. L’idée des amis de Lula était que la propriété soit justement un lieu de repos pour l’ex-président. Il est largement connu que la propriété n’appartient pas à l’ex-président Lula, mais qu’il en a la clef et l’autorisation pour l’utiliser librement en tant qu’ami de la famille Bittar qui le connais depuis quarante ans.
Dénonciation : la société OAS aurait payé le démenagement de l’ex-président et serait aussi la responsable du paiement de l’emmagasinage d’une partie de ses objets.
Résponse : elle est absolument fausse cette information, atribuée par la chaîne Globo News à la Police Fédérale de l’État de Paraná (sud du Brésil), que le démenagenment de l’ex-président Lula de Brasilia vers São Paulo aurait été payée par une entreprise, et qu’une partie des objets aurait été conduite jusqu’à l’appartement de la ville de Guarujá (litoral de são Paulo) qui n’appartient pas et n’a jamais appartenu à l’ex-président Lula. Le déménagement, comme il arrive avec tous les ex-présidents, a été de la responsabilité de la présidence de la République. Les objets ne sont pas des objets personnels, mais font parti de ce qu’on appelle « la collection privée de la présidence de la République ». Ce sont 11 camions de documents, lettres, cadeaux, que les ex-présidents se doivent de préserver pour la République. L’emmagasinage de ses documents, ao coût de 21 mille réals, a été fait, et enregistré legalement, par l’OAS, comme un appui à la préservation de la collection, ce qui constitue l’une des missions de l’Institut Lula. La plupart est chez une société de garde-meubles, une autre partie est dans le domicile de Lula dans la ville de São Bernardo et encore une petite partie, concernant des cadeaux d’usage personnel e/ou périssables, ont été conduit à la propriété Santa Barbara, avec la permission des propriétaires.
Dénonciation : les investigateurs affirment que le président Lula serait le vrai propriétaire d’un appartement triplex, dans la ville côtières de Guarujá, dont la propriété est de la société OAS, objet de l’enquête de l’opération Lava Jato. OAS aurait financé les réformes dans cet appartement atribué à l’ex-président Lula.
 Réponse : l’Institut Lula a divulgué un dossier détaillé et largement documenté, défaisant cette accusation. En résumant, voici les faits :
– en 2005, “l’ex-première-dame”, Marisa Letícia, a acquis une quote-part pour la mise en oeuvre d’une entreprise immobilière de la Cooperativa Habitacional dos Bancários (Bancoop) no Gurujá.
– entre 2005 et 2009, Marisa Letícia a payé une taxe de réservation de R$ 20 mille ainsi que les parcelles mensuelles et intermédiaires du carnet de la Bancoop. A l’époque, Bancoop passait par une crise financière et a transféré plusieurs de ses projets à des sociétés d’incorporation, dont l’OAS.
– Quand ce projet a été incorporé par OAS, Marisa Leícia a cessé de recevoir les factures de Bancoop et n’a pas adhéré au contrat avec la nouvelle société ;
– Même sans avoir adhéré au nouveau contrat avec OAS, la famille a gardé le droit de solliciter à tout moment le rachat des quote de participation à la Bancoop et au projet.
– En tant que conjoint en système de “communauté des biens”, l’ex-président a fait figurer sur la déclaration de ses biens pour le fisc regulièrement la quote-part acquise par son épouse Marisa Letícia selon les valeurs des paiements accumulés à chaque année. La quote-part figure aussi de la déclaration de biens de Lula en tant que candidat à la réélection, enregistrée au tribunal électoral supérieur en 2006, ce qui constitue un document public et qui a déjà été publié par la presse ;
– entre 2014 et 2015, l’ex-président Lula et son épouse Marisa Letícia ont visité, avec le président de la société d’incorporation OAS á l’époque, Léo Pinheiro, une unité de l’ensemble déjà mise en vente. Comme c’était une unité non vendue, l’appartement était (et l’est toujours) enregistré au nom de OAS Empreendimentos S.A.
– Ce fut la seule occasion où l’ex-président a été sur ces lieux. Marisa Letícia et son fils Fabio Luis Lula da Silva sont revenus dans l’appartement quand on y faisait encore des travaux. En aucun moment Lula ou sa famille ont utilisé l’appartement pour une quelconque finalité,
– Pendant cette période, en plus d’éclaircir le fait que Marisa Letícia était la propriétaire de seulement une quote-part de Bancoop, le service de presse de l’Institut Lula a toujours informé à la presse que la famille était en train d’évaluer si elle allait acheter l’appartement.
– encore en 2015, l’ex-président Lula a fait un procès contre le journal O Globo à cause de fausses dénonciations  (http://www.institutolula.org/lula-entra-com-acao-contra-o-globo-por-conta-de-mentiras-sobre-triplex-no-guaruja)
– En novembre dernier, la famille de l’ex-président Lula a décidé de ne pas acheter d’appartement dans l’immeuble et a sollicité à Bancoop de leur rendre la somme placée pour l’achat de la quote-part du projet dans les mêmes conditions que tous les associés n’ayant pas adhéré au contrat avec OAS en 2009.
Le dossier complet est disponible sur ici. 
Mémoire produit par SRI/PT – Brasil
(à partir des  informations publiées sur le web-site de l’Institut Lula)