Information politique: en défense de l'état democratique de droit au Brésil, de Lula et du gouvernnement Dilma

INFORMATION POLITIQUE: EN DÉFENSE DE L’ÉTAT DEMOCRATIQUE DE DROIT AU BRÉSIL, DU PRÉSIDENT LULA ET DU GOUVERNNEMENT DE LA PRÉSIDENTE DILMA – mars 2016
La stratégie de la droite brésilienne dans ses mouvements depuis 2014 a maintenant quatre objectifs : renverser le gouvernement de la présidente Dilma Roussef, empêcher Lula de se présenter candidat aux élections de 2018, jeter le PT dans l’ilégalité et attaquer l’ensemble de la gauche, ouvrir l’économie du pays aux sociétés multinationales du secteur du bâtiment et de l’exploration di pétrole, en soumettant le Brésil à la domination du capital monopoliste-financier.
Encore au mois de mars 2014 on a inicié une opération policière nommée “Lava Jato” afin d’enquêter la possible utilisation d’un réseau de stations sevices à Brasília pour le “blanchissage” d’argent.  La police a trouvé un “agent de change” informel suspect dont le domicile était la ville de Curitiba, la capitale de l’état de Paraná, au sud du Brésil. À cause de ce fait, un juge, Sergio Moro, s’est investi pour la conduction de l’enquête avec l’appui de procureurs de cet état et des intégrants de la Police Fédérale (l’équivalent du ministère de l’intérieur)
Les enquêtes et les délations faites par de différentes personnes le long de l’année 2014 ont révélé un schéma de corruption concernant des sommes payées par de grands constructeurs et fournisseurs de Petrobras il y a plus de vingt ans. Pendant la campagne électorale de 2014, les souspitions ou délations de certains ont été largement utilisées par l’opposition contre le gouvernement du PT, ses partis aliés et contre la présidente Dilma. Malgré toute la campagne médiatique contre le PT et le gouvernement, la présidente Dilma a été réélue.
Inconformée de sa défaite, l’opposition a essayé d’annuler sa victoire et la presse a augmenté le ton de sa campagne; les secteurs judiciaires partidaires de la droite, le juge Sergio Moro inclu, outre les secteurs de la “Procuradoria da República” et de la Police Fédérale ont commencé à divulguer l’hypothèse que les “pot-de-vin” payés par les constructeurs et fournisseurs de Petrobras aux anciens directeurs avaient financé les campagnes électorales du PT. Pourtant, les entreprises qui ont contribué pour le PT, selon il est permi par la législation électorale brésilienne, ont aussi contribué avec des valeurs équivalentes pour la campagne du principal candidat de l’opposition, Aécio Neves, vaincu par Dilma Roussef. Or, selon cette hypothèse absurde, l’argent donné au PT par les mêmes sociétés aurtait une origine criminelle et les fonds pour l’opposition auraient une origine « propre ». Vérifiez dans le dossier em défense du PT sur le site http://www.pt.org.br/confira-a-integra-do-documento-em-defesa-do-pt-da-verdade-e-da-democracia/
La tactique du juge, des procureurs et de la Police Fédérale a été celle d’arrêter les suspects et les garder en prison jusqu’á ce qu’ils accpetent de faire les délations en échange de l’alègement de ses peines. C’est à dire: la prison s’est rendue en “torture du prisonnier” jusque à ce qu’il parle. Jusqu’à présent plusieurs chefs d’entreprise ont fait des délations et cité la supposée participation de nouveaux personnages qui, même sans l’existence de preuves, sont, à son tour, arrêtés et ainsi de suite. Parmi les détenus qui n’ont fait aucun accord de délation se trouvent l’ancien trésorier du PT, João Vaccari Neto, arrêté il y a à peu près un an, qui se voit nier systématiquement sa demande d’un habeas corpus pour qu’il puisse répondre et faire appel de ses accusations en liberté ; et l’ancien ministre José Dirceu.
Une nouvelle arbitrariété judiciaire a été commise le 4 mars dernier, quand la Police fédérale a détenu et pratiquement sequestré l’ancien-président Luiz Inácio Lula da Silva pour le forcer à témoigner dans les espaces de l’aéroport de Congonhas, à São Paulo. La législation est très claire: la conduction contraignante pour les témoignages est permise seulement quand la personne citée refuse de se présenter, ce qui n’était pas le cas, car Lula avait déjà fait volontairement son témoignage par trois fois précédemment.  Ce qu’ils prétendaient, c’était d’en faire un nouveau fait et créer une fois de plus un spectacle médiatique à partir de la vague accusation qu’il aurait favorisé des affaires des constructeurs après sa sortie du gouvernement.
La réaction des militants du PT, du PC do B et d’autres partis de gauche, des mouvements sindicaux, sociaux, des sans-terres, LGBT, des mouvements des femmes a été fort et, aujourd’hui on voit dans le pays l’intensification de la tension entre la gauche et la droite adepte d’un coup d’état. Certains secteurs de cette droite sont même financés par des sociétés nationales et transnationales, aussi bien que par des fondations les plus réactionnaires des USA.
La présidente a encore une fois été coincée par les essais de coup d’état de la droite au moyen de la présentation d’une demande d’impeachement au Parlement et par une demande de cassassion de mandat auprès de la Cour électorale supérieure.
Cherchant à renforcer son gouvernement, la présidente Dilma Roussef a nommé l’ancien-président Lula ministre chef de la Casa Civil (chef de cabinet), d’après son immense capacité d’articulation politique et sa profonde légitimité auprès du peuple brésilien. Mais les enquêtes arbitraires et partidaires de part du pouvoir judiciaire essaient d’inculper l’ex-président Lula avec ses accusations dans le but de l’empêcher d’assumer la fonction ministerielle et de lui enlever ses droits politiques.
(consultez le Mémoire de la Défense du Président Lula sur http://www.pt.org.br/blog-secretarias/statement-of-facts-about-lula/ e http://www.pt.org.br/blog-secretarias/memorial-defensa-respuestas-relativas-al-presidente-lula/ )
Le 18 mars dernier, des manifestations du champ démocratique populaire, coordonnées par le front Brasil Popular, où participent le PT, le PC do B, la CUT, le MST (sans terre), d’innombrables mouvements sociaux dans un total de plus de 60 entités, ont réuni près de 2 millions de personnes dans tout le Brésil en défense de la Démocratie, du président Lula et contre le coup d’état..
(voir sur http://www.pt.org.br/brasil-tem-dia-de-protestos-pela-democracia-acompanhe-aqui/  )
Nous vivons au Brésil une situation d’exception et de violation de l’État Démocratique de Droit, car l’arbitre commis par des secteurs du pouvoir judiciaire et des secteurs de la Police fédérale jusqu’ici sont plusieurs, à savoir : diffusion sélective des enquêtes sous secret de justice, dès qu’elles compromettent le PT, la présidente Dilma ou l’ex-président Lula ; réalisation d’écoutes ilégales ; le refus de concécer des habas corpus aux accusés pour qu’ils puissent faire sés appels en liberte, ce qui les pressionne à délater; conduction contraignante des accusés même quand ils colaborent avec la justice ; la décision de la Suprema Corte que les accusés commencent à accomplir les sentences suite à leurs jugements par seulement deux instances, même si la Constitution affirme que la prison ne doit se faire qu’après l’épuisement de tous les degrés d’appel e pelas ;  des déclarations politiques de plusieurs de ses personnages contre le PT, Dilma e Lula, révélant une intégrale partialité dans les enquêtes.
Cela arrive parce que la Constitution de 1988, afin de remplacer le carcan autoritaire de la dictature militaire n’a établie aucune modification sur l’ensemble du pouvoir judiciaire, un pouvoir qui suit sans les poids et contrepoids qui existent dans les deux autres pouvoirs. La Procuradoria de la République a été créée alors à l’époque pour défendre le citoyen contre d’éventuels arbitres de l’État, mais cela a fini de nos jours à être un agent contre l’État, ou plus exactement contre la démocratie et la gauche quand elles se trouvent en tête du gouvernement.
Quant aux aspects économiques, il y a des projets en cours qui prétendent libéraliser l’exploration du prétrole dudit Pré-sal et éloigner des travaux publics les constructeurs accusés dans l’opération Lava Jato, ce qui cause surtout la faillite de petites sociétés et la paralisation des activités, en plus de l’augmentation du chômage.  
On commence à parler déjà à offrir des contrats à des constructeurs étrangers, ainsi que de l’importation d’équipements pour Petrobras.
Donc, se qui se passe au Brésil aujourd’hui ce n’est pas une simple enquête sur la corruption, qui, d’ailleurs, aurait tout notre appui, mais c’est évidemment une grave conspiration politique interne avec des liens internationaux afin de rendre le gouvernement et ses institutions aux néo-libéraux.
Face à ce cadre, il est impérieux de résister et de lutter contre le coup d’état, en unissant et mobilisant le large spectre des forces démocratiques et progressistes, les mouvements syndicaux, de la jeunesse, les mouvements des femmes et les mouvements populaires. Il faut également défendre le mandat de la présidente Dilma Roussef, conquis légitimement et démocratiquement par son élection, en lui donnant l’élan pour poursuivre en approfondissant les politiques qui mènent au renforcement des conquêtes démocratiques et sociales réussies depuis le premier gouvernement de Lula et á la réalisation des réformes strucrurales démocratiques
Parti des Travailleurs – PT